Comme çà ils n'ont toujours pas régler les problèmes ?
Mais, d'ailleurs, quels sont exactement leurs problèmes ?
Est-ce le chef du village qui vous met des bâtons dans les roues ou d'autres villages simplement jaloux de ne pas être choisi par le projet ?
Effectivement les problèmes ne sont pas réglés. Nous allons vous rapporter comment s’est déroulé le séjour jusqu'à maintenant.
Nous sommes arrivés le 13 janvier de cette année. Ce premier jour, moi-même Michael, j’ai découvert mes hôtes, leur quartier et brièvement le pays.
Notre voyage avait pour premier objectif de rendre compte de l’avancement du projet. Nous avions été informés par notre contact Jean Diboski qu’un hangar avait été confectionné pour protéger le futur matériel nécessaire aux constructions.
Le 14 janvier nous nous sommes rendus sur les lieux afin de rapporter sur le blog, en image et en vidéo, l’avancement des choses. (déplacement effectué avec monsieur le député Mbokani et Mr Diboski). Avec surprise et mécontentement nous avons découvert qu’aucun hangar n’a été construit mais que paradoxalement un puits a commencé à être creusé et que de la terre a été extraite pour la fabrication des briques. De quoi s’interroger…
En réponse à nos questions il nous a été dit très naturellement qu’un conflit avait éclaté entre Ndangala et Yamboro. Des villageois de Yamboro se seraient opposés au travail de Ndangala en se rendant sur les lieux avec des machettes ou «coupe-coupe». Jean Diboski nous expliqua qu’il n’avait pas voulu nous dire la vérité, de peur que nous n’effectuions pas de déplacement en RCA. Nous lui avons répondu que nous ne pouvions pas admettre une telle attitude de sa part. Nos billets d’avion ne sont pas gratuits et le temps que nous consacrons en RCA est un manque à gagner en France. Inutile de vous dire que 2 semaines en Afrique c’est 2 semaines de revenus en moins pour le mois de janvier… C’est logique mais à rappeler.
L’appui de Mr le député M’Bokani nous a paru d’une grande aide. Il nous a lui-même proposer de régler le problème en rencontrant les chefs de Ndangala et Yamboro et de nous aider dans nos démarches admnistratives dans la délimitation précise du terrain. Nous avons donc débloqué l’argent nécessaire à cette délimitation.
Le temps est passé. Je ne sais plus exactement combien. (excusez-moi J).
Il nous a été rapporté que Mr le député s’est entretenu avec le chef de Yamboro.
Le jeudi 18 nous nous sommes déplacés et avons filmé les géomètres envoyés par Mr le député pour la délimitation du terrain. Dans une démonstration de politesse et de souci de clarté, nous en avons profité pour rencontrer le village de Yamboro afin de répondre à toutes questions restées sans réponse. Lors de cette réunion, nous avons découvert, une fois de plus, des aspects qui nous ont été cachés. Yamboro revendique l’appartenance de ce terrain à leurs ancêtres et estime que personne n’avait le droit de s’en approprier sans les consulter. De plus, il n’aurait pas été question de le céder à titre gratuit. D’autres éléments ont révélé des anciennes rivalités ethniques plus passionnelles que raisonnables.
Il est clair que notre rôle n’est pas d’attiser ce conflit ni de le régler. Il aurait été facile de passer par Mr le Député pour cette acquisition malgré l’opposition des villageois. Mais nous refusons de nous approprier leur terre de force.
Nous sommes bien évidemment déçus par le comportement général. Mais surtout par le mensonge qui nous a fait perdre du temps et de l’argent. Dans l’impossibilité de rejoindre la France plus tôt, nous sommes obligés de rester jusqu’au 27 janvier. Malgré notre présence, nous ne pouvons prendre aucune décision. A ce jour nous devons rendre compte à l’association E&E.
A suivre???...
